Le duo « vinaigre blanc » vs « spray anticalcaire industriel »
La star du ménage écologique, le vinaigre blanc, contient 6 à 8 % d’acide acétique. Un litre coûte 0,40 à 1 €, soit 15 à 30 fois moins cher qu’un spray anticalcaire industriel. Et l’efficacité sur le tartre du quotidien est (presque) comparable. Les produits industriels offrent cependant :
- des gels (tenue sur des parois verticales),
- des combinaisons avec autres acides pour aller plus loin dans la dissolution,
- parfums et agents anti-redéposition,
- préservation (réelle ou revendiquée) des joints et matériaux sensibles.
Côté dosage, on trouve généralement dans les sprays anticalcaires :
- Acide citrique : 5 à 15 %,
- Acide lactique (EFSA, rapport 2015) mini 2 %,
- Parfois acide phosphorique (plus rare car plus polluant),
- Tensioactifs non ioniques en petite quantité (<5 %).
Anticalcaires « chimiques forts » : prudence et efficacité
Sur des surfaces massivement entartrées (toilettes, chaudières), on trouve parfois des produits au chlorhydrique (<10 %). Leur action est fulgurante : un dépôt de 2 mm de tartre est dissous en quelques minutes (source : fiches techniques fabricants). Mais ces solutions nécessitent impérativement gants, masques, ventilation et précautions strictes (risque de brûlures, vapeurs nocives).
Et la « formule magique » des pastilles lave-vaisselle ou anticalcaires de lessive ?
Dans les détergents pour lave-vaisselle et lessive, l’enjeu est d’empêcher l’entartrage au lieu de seulement le corriger. On intègre donc surtout des agents chélateurs :
- Polycarboxylates (plus respectueux de l’environnement que l’EDTA),
- Phosphonates,
- Et parfois encore du citrate de sodium.
Certains produits promettent jusqu’à 70 % de détartrage en moins sur une année d’utilisation régulière (études UFC-Que Choisir, 2019).