On trouve ainsi, dans les soins estampillés « anti-âge », une palette d’actifs dont certains sont incontournables et validés par la recherche, d’autres plus anecdotiques (ou prématurés côté preuves). À savoir :
- La performance d’un soin dépend moins du nombre d’actifs listés sur le packaging que de leur concentration, stabilité et capacité à traverser la barrière cutanée.
- Les « miracles » relèvent plus de la persévérance que de la magie : la plupart des études sérieuses évoquent un effet notable après 8 à 12 semaines d’usage quotidien, rarement avant.
- La science avance, mais la peau dispose de ses propres mécanismes qui ne se laissent pas facilement déjouer par l’innovation en tube.
Autre angle rarement évoqué : la routine anti-âge parfaite n’existe pas, chaque peau réagira différemment selon son exposition (soleil, pollution), sa génétique, son âge… et la patience de son propriétaire. In fine, les « molécules miracles » existent surtout par leur action… modeste mais cumulée, et surtout à condition de se protéger du soleil, l’ennemi n°1 du vieillissement cutané.