Si les anioniques mènent la danse, les non-ioniques sont les véritables chefs d’orchestre de la lessive moderne. Dénués de charge, ils n’aiment pas se faire remarquer côté mousse, mais excellent contre les taches grasses, le sébum, la sauce, l’huile cosmétique – surtout dans les cycles courts, à basse température (30°C ou moins), où les anioniques seuls échouent souvent.
Dans la catégorie des non-ioniques, ce sont surtout les alcoxyéthylates qui dominent. Du point de vue environnemental, ils présentent souvent une meilleure biodégradabilité que les LAS classiques, ce qui pousse l’industrie à en augmenter la part. En Europe de l’Ouest, en moyenne, la proportion de non-ioniques atteint 15 à 20 % dans les formulations de lessive (ECHA).